Le CBD pour accompagner la polyarthrite rhumatoïde ?

Comme pour la Spondylarthrite Ankylosante, la polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire chronique qui touche les articulations et se déclenche à la suite de différents facteurs, hormonaux, environnementaux ou génétiques.

Elle se déclenche aussi par poussées qui peuvent durer de quelques jours à plusieurs mois et sont généralement entrecoupées par des périodes d’accalmies. La membrane synoviale (qui lubrifie et nourris les articulations pour leur bon fonctionnement) est à nouveau au cœur de la maladie puisqu’elle est directement affectée par la polyarthrite qui va déclencher une production excessive de liquide synovial au sein de la membrane qui mènera à un épaississement de cette dernière. Par la suite cet épaississement peut mener à la destruction du cartilage et des éléments composant l’articulation menant à une perte de mobilité importante : c’est un pannus synovial.

Cette maladie auto-immune touche plus de 380 000 personnes[1] et est plus fréquente chez les femmes que les hommes selon les études réalisées. Si elle ne fait pas l’objet d’un diagnostic précoce, elle peut se propager rapidement à toutes les articulations des extrémités (pieds et mains) et affecter fortement la mobilité de la personne atteinte.

Diagnostic de la polyarthrite : Les symptômes, douleurs et traitements

Les symptômes de la polyarthrite sont similaires à ceux de la spondylarthrite à la seule différence, la polyarthrite atteint généralement les membres (mains, pieds) quand la spondylarthrite concerne plus les articulations de la colonne vertébrale, du rachis et du bassin.

Les symptômes sont généralement les suivants :

• Raideur des articulations généralement des poignets, mains et doigts
• Gonflement des articulations (poignets mains et doigts)
• Les douleurs se déclenchent plus dans la nuit et tôt le matin, puis s’atténuent au cours de la journée
• Fatigue générale

Ces signes sont les premiers stades de la maladie et doivent rapidement amener à un diagnostic et un traitement de fond (injections, AINS, corticoïdes non stéroïdiens…) avant que la maladie ne se propage trop rapidement.

Lorsque la maladie évolue, toutes articulations du corps peuvent être touchées : doits, orteils, poignets, chevilles, genoux, épaules, cou, hanches… Des gonflements et déformations des articulations sont souvent visibles et viennent handicaper la mobilité de la personne atteinte.

Les traitements envisageables

Plusieurs traitements sont possibles pour soigner la polyarthrite rhumatoïde, ils se différencient en fonction de l’évolution de la maladie qui nécessitera des solutions plus ou moins importantes et radicales :

• Stade précoce : Quand la maladie se déclare, des anti-inflammatoires (AINS) ou corticoïdes peuvent être prescrits pour limiter l’inflammation. Le méthotrexate est souvent prescrit pour réduire l’activité du système immunitaire et l’inflammation
• Stade avancé : Lorsque les médicaments ne fonctionnent plus, le méthotrexate peut être injecté par voie sous cutanée pour des effets plus importants
• Stade final : Lorsque la maladie atteint les derniers stades d’évolution, des opérations chirurgicales peuvent être nécessaires. La chirurgie orthopédique est sollicitée pour réparer ou, lorsque cela est nécessaire, remplacer les articulations par des prothèses.

Bien entendu, chaque cas est différent et ces traitements seront plus ou moins bien tolérés par le corps, un professionnel de santé vous recommandera la solution la plus adaptée quant au stade de la maladie et les douleurs ressenties.

Les maladies inflammatoires similaires : Arthrose, Arthrite, Spondylarthrite Ankylosante…

On retrouve une grande variété de maladies articulaires inflammatoires dites « auto-immune » (maladies qui résultent d’un dysfonctionnement du système immunitaire qui au lieu de protéger le corps, va l’attaquer de différentes manières). Les articulations sont sensibles et peuvent les maladies articulaires peuvent rapidement créer des rhumatismes importants. Quelles sont ces pathologies ? Nous vous présentons les principales ainsi que leurs différentes caractéristiques :

• L’Arthrose : C’est la plus répandue des maladies articulaires, elle toucherait plus de 528 millions de personnes dans le monde[2]. Les formes les plus courantes touchent les articulations du genou, de la main ou de la hanche. Elle se caractérise par une destruction du cartilage menant sur le long terme à un frottement des os et des douleurs quotidiennes.
  
  Lisez notre article pour en savoir plus sur l'action du CBD contre l'arthrose et les maladies inflammatoires.
  
  
• L’Arthrite : Caractérisée par des douleurs, raideurs et une grande fatigue, l’arthrite résulte d’une inflammation, principalement au niveau des articulations et gêne la mobilité de la personne atteinte. Différents traitement sont possibles notamment via des anti-inflammatoires ou injections.
• La Spondylarthrite Ankylosante : Maladie inflammatoire chronique touchant principalement le squelette axial et sa partie centrale ; la colonne vertébrale, le rachis et le bassin avec les articulations sacro-iliaques. A nouveau, les traitements sont souvent à base d’anti-inflammatoires, d’injections ou pour les stades les plus avancés de chirurgie orthopédiques et prothèses articulaires.

Ces maladies peuvent atteindre les personnes âgées autant que les personnes plus jeunes. La Spondylarthrite touche généralement les 20-30 ans quand l’arthrose se déclare souvent chez les personnes de plus de 45 ans.

L’arthrose étant la plus répandue et la plus connue du grand public, elle est parfois « diagnostiquée » de manière prématurée, soit par le patient qui va se dire lui-même qu’il est atteint d’arthrose, soit par un professionnel de santé qui n’a pas l’habitude des autres pathologies connexes. Les maladies comme la spondylarthrite sont parfois diagnostiquées plusieurs années après leur déclenchement, ce qui rend très difficile leur traitement.

 

L’inflammation des articulations au cœur du problème

On retrouve un mécanisme inflammatoire très similaire à la spondylarthrite avec pour cause principale l’inflammation, comme pour la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique qui résultent d’une inflammation de l’intestin sauf que dans notre cas c’est une inflammation des articulations et plus particulièrement de l’enthèse, cette partie de l’os où les tendons, ligaments et capsules s’insèrent et se lient.

Cette inflammation va au fil du temps se résorber et laisser place à une ossification de l’enthèse, aussi appelée « enthésophyte ». Cette excroissance osseuse résultant de la cicatrisation de l’inflammation va venir obstruer les articulations et créer des gènes et douleurs lors des mouvements. Concernant la polyarthrite, les articulations touchées sont principalement celles des extrémités avec les poignets et les doigts et les chevilles et orteils.

Nous allons maintenant voir que le CBD joue est un anti-inflammatoire reconnu depuis des décennies et qu’il peut jouer un rôle important dans l’accompagnement de la polyarthrite rhumatoïde.

 

Le CBD, un anti-inflammatoire naturel efficace pour les articulations

Mécanisme d’action

Le CBD est un cannabinoïde agissant sur l’organisme via le système endocannabinoïde central (SEC) et les récepteurs CB1 et CB2. Les récepteurs CB2 sont ceux qui nous intéressent particulièrement quant à l’action anti-inflammatoire du cannabidiol puisqu’ils sont présents un peu partout dans le corps humain (articulations, muscles, organes, peau…). Nous allons vous expliquer simplement l’interaction du CBD sur l’inflammation via son action avec différents enzymes et récepteurs :

• Le CBD est un agoniste inverse des récepteurs CB2 et joue un rôle d’inhibition de la migration des cellules immunitaires et d’une réduction de l’inflammation
• Il active les récepteurs TRPV1 responsables de la régulation de plusieurs agents inflammatoires
• Il inhibe l’activité des enzymes COX1 et COX2 qui sont à l’origine de prostaglandines (médiateur de l’inflammation)
• Est un antagoniste du récepteur GPR55 et diminue donc la production d’IL12 qui est pro-inflammatoire

Pour résumer, le CBD réduit le ressenti de la douleur et limite le développement et la propagation de l’inflammation via son interaction avec différents récepteurs.

Une étude scientifique sur les bienfaits du CBD sur l’inflammation articulaire a été effectuée sur un échantillon de plus de 400 personnes atteintes de maladies articulaires inflammatoires. Nous avons analysé les résultats et fait ressortir les principales améliorations ressenties par les patients.

Pour en savoir plus, vous pouvez lire notre article dédié : Etude de cas sur l'action du CBD sur l'arthrose

Le CBD, régulateur de l’homéostasie du corps humain

L’action anti-inflammatoire du cannabidiol n’est pas la seule qui nous intéresse dans l’accompagnement de ces maladies auto-immunes. En effet, le CBD joue un rôle de régulateur de différentes fonctions du corps via son action globale sur le système nerveux central (SEC).

Il régule le sommeil, le poids, l’humeur ou l’anxiété via son interaction avec différentes récepteurs et enzymes de corps qui vont permettre des améliorations globales sur le bien-être et la santé mentale.

En quelque sorte, son action anti-inflammatoire va répondre au problème principal causé par la pathologie, mais ses différentes actions de régulation vont permettre d’améliorer ces bienfaits.

Pour en savoir plus, découvrez notre article sur une Etude de cas du CBD comme traitement des maladies inflammatoires.

Quel forme de CBD pour accompagner la polyarthrite rhumatoïde ?

Le CBD existe sous différentes formes (huile, gélules, pastilles…) et peut être plus ou moins concentré. Chaque type de produit au CBD a ses avantages et inconvénients, mais seulement quelques-unes sont réellement intéressantes pour accompagner des pathologies inflammatoires :

• Huile de CBD : C’est le produit bien-être au cannabidiol le plus connu, sa voie d’absorption sublinguale permet d’obtenir l’une des meilleures biodisponibilité du CBD. Elle existe en différentes concentrations (5%, 10%, 15%, 20%, 30% et 40%) et offre un excellent travail de fond pour l’accompagnement de pathologies légères et lourdes.
  
  En savoir plus : Huile de CBD : Utilisations et Bienfaits
  
  
• Gélules de CBD : Les gélules sont aussi très prisées pour l’accompagnement de multiples pathologies. De l’anxiété au sommeil en passant par les migraines, les gélules sont aussi très efficace pour les maladies inflammatoires chroniques telles que la polyarthrite. Leur formulation souvent composée de CBD et d’autres plantes aux bienfaits multiples permettent une action globale sur l’organisme et un accompagnement profond.
  
  
• Pastilles de CBD : Moins recommandées que l’huile ou les gélules, les pastilles sont très efficace mais sont compliquées à prendre pour de fortes posologies (>80mg) puisque chaque pastille fait 10 ou 15mg, il faut en consommer plusieurs par jour et cela peut être « pénible » au vu de leur texture.
  
  
• Tisane au CBD : Pas assez concentrées en cannabidiol pour accompagner une pathologie auto-immune, elles sont cependant préconisées en tant que complément d’apport en CBD lorsqu’elles sont prises en parallèle d’un autre produit : huile, gélules.

Attention

Ces produits ne sont en aucun cas des médicaments et ne peuvent pas remplacer un traitement médicamenteux (AINS, cortisone, paracétamol, aspirine…). Si vous avez un diagnostic établi par un médecin pour la spondylarthrite ankylosante et que des médicaments vous ont été prescrits, vous devez vous rapprocher de votre médecin-traitant avant de prendre du CBD.

En savoir plus : Interactions médicamenteuses et CBD (partie 7)

Retrouvez nos Gélules CBD Articulations pour l'accompagnement des pathologies articulaires telles que l'arthrose, la polyarthrite, la spondylarthrite ankylosante ou l'arthrite.

 

Sources :

[1] Données sur la polyarthrite rhumatoïde : https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/polyarthrite-rhumatoide/comprendre-polyarthrite-rhumatoide#:~:text=La%20polyarthrite%20rhumato%C3%AFde%20est%20une%20maladie%20articulaire%20inflammatoire%20et%20chronique,et%20des%20p%C3%A9riodes%20d'accalmie.

[2] Données sur l’arthrose : https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/osteoarthritis